Angle pour l’écriture penchée
Dès son origine, l’école de Jules Ferry se pose la question : « Quelle écriture choisir ? droite ? penchée ? ».
La réponse se veut hygiènique et veut prendre en compte la tenue du corps des élèves.
À la fin du XIX e siècle, on peut écrire comme l’on veut, même si l’écriture penchée est plus belle.
En 1949 on peut observer le tracé de traits obliques au crayon à papier dans les cahiers, afin de rappeler aux élèves que la bonne écriture est penchée.
La même question renaît en 1972 avec la même réponse : droite ou penchée ?
L’observation des écritures, historiques ou non, met en évidence qu’écrire engendre la cursivité et dès que l’écriture devient expédiée, elle aboutit naturellement à une écriture penchée.
Calcul de l’angle de la pente
Traditionnellement la largeur ou le plein tracé par l’outil scripteur utilisé sert d’unité de mesure : la portée de la réglure 1 étant égale à n unités.
Quant à la pente d’un style d’écriture 2, elle est déterminée par la diagonale d’un rectangle :
- sa hauteur est égale à la hauteur de la portée de la réglure ;
- sa largeur est égale à m unités et inférieure à sa hauteur.

Puis, dans le cas de la cursive anglaise :
- par simplification, la largeur du rectangle est égale à une fraction de sa hauteur : 3/4… ;
- actuellement, par commodité et en fonction de l’effet désiré, l’angle de la pente est prédéterminé, quelque soit la réglure utilisée : généralement 52°, 54° parfois de 55°.

